La BPCO et vous

 
 
La BPCO, c’est quoi ?

 
 
B comme Broncho :
« qui touche les bronches ».

P comme Pneumopathie :
« qui touche aussi les poumons ».

C comme Chronique :
« qui évolue et dure dans le temps ».

O comme Obstructive :
« qui obstrue les bronches et gène le passage de l’air ».
 
 

 

Le saviez-vous ?

 
 

La BPCO est la maladie respiratoire la plus fréquente en France. Elle se manifeste le plus souvent par :
 
  • une toux fréquente,
  • des crachats,
  • un manque de souffle.
C’est une maladie générale et évolutive : elle abime progressivement les poumons mais entraîne aussi des atteintes cardiaques et musculaires. Il n’existe pas à ce jour de traitement permettant de guérir la BPCO.

La réhabilitation respiratoire permet cependant d’améliorer la qualité de vie et l’espérance de vie des malades.


 
 

 

Quelles sont les causes de la BPCO ?

 
 

La BPCO touche autant les femmes que les hommes. 8 fois sur 10, la BPCO est due à une exposition chronique à la fumée de tabac. La gravité est directement liée à la quantité consommée.
L’arrêt du tabac est le traitement clé de la BPCO.
Parfois, la BPCO peut être causée par d’autres polluants (gaz, fumées, vapeurs toxiques …).



 
     
 

 

Un poumon, comment ça marche ?

 
 

L’air que l’on respire est acheminé dans les poumons par les bronches. Il s’agit de petits canaux parcourant tout le poumon comme les branches d’un arbre. A l’extrémité de ces bronches se trouvent des petits sacs remplis d’air, appelés alvéoles : ce sont les feuilles de l’arbre bronchique. Elles assurent le transfert d’oxygène amené par l’air inspiré, vers le sang, qui le distribuera dans tout l’organisme.
 
 


Et dans la BPCO ?

 
 

Les bronches des patients atteints de BPCO sont soumises à une inflammation chronique. Cette inflammation épaissit leur paroi et leur fait sécréter plus de glaires que chez les personnes en bonne santé: c’est la bronchite chronique. La paroi des alvéoles est elle aussi touchée et peut dans certains cas se déchirer on appelle cela l’emphysème. Ce sont ces atteintes qui rendent la respiration de plus en plus difficile, pouvant conduire vers une insuffisance respiratoire chronique. On distingue des périodes d’état stable, durant lesquelles "les malades vont bien" et des épisodes d’aggravation des symptômes ou "exacerbations".


 
     
 

 

Quel impact sur votre qualité de vie ?

 
 
En effet !
La capacité respiratoire diminue avec l’âge.
Chez un patient atteint de BPCO, cette diminution
est accélérée. Plus votre maladie progresse, plus votre capacité respiratoire diminue.

Et donc...
« J’évite les activités qui me sont difficiles. »
« Mes muscles, mon coeur et mes poumons perdent leur capacité à faire des efforts. »
« Mon essoufflement se manifeste pour des activités de moins en moins intenses. »
C’est ce que l’on appelle la spirale du déconditionnement.
 
     
 

 

Quelques réponses à vos questions

 
 

Qu’est-ce qui peut aggraver mon état ?

• le tabac,
• les polluants,
• les infections respiratoires.

Quels sont les signes d’aggravation ?
• une augmentation de l’essoufflement,
• une augmentation ou un changement d’aspect des crachats,
• une fièvre,
• une douleur (en particulier au niveau du thorax),
• une fatigue importante et durable.

Que faire si mon état se dégrade ?
Contactez votre médecin. Il saura vous aider. Une prise en charge rapide et précoce peut suffire à éviter une hospitalisation.
 
     


 

 
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